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Texte d’Info

Le paysage des crêtes jusqu’ici préservé sera défiguré Tout le monde perçoit le paysage différemment. Dans le canton de Neuchâtel, tous les paysages sont influencés par l’action humaine, par exemple à travers l’agriculture, les habitations, les routes, les infrastructure de tourisme, etc. Les éoliennes modifient le paysage de manière réversible. Les routes d’accès nécessaires à leur mise en place peuvent être supprimées et les installations démontées très facilement. Il ne faut pas non plus oublier que toute production d’énergie a un impact sur le paysage !
Les éoliennes produisent peu et leur énergie grise est très importanteLes éoliennes comblent l’énergie qui a été nécessaire à leur production, leur transport, leur construction et leur démantèlement (énergie grise) très rapidement, en général en moins de 6 mois. Les matériaux sont recyclés à 98 %, le reste pouvant être incinéré.
Les éoliennes du Mont­-Crosin produisent 6’500 heures par année, soit 75 % du temps. Les panneaux photovoltaïques produisent géné­ralement à d’autres moments. L’alliance solaire et éolien permet ainsi de produire de l’électricité 90 % du temps.
Il n’y aura aucune retombée financière positive dans le canton de Neuchâtel La plupart des promoteurs des sites neuchâtelois sont des entreprises en mains publiques. À Neuchâtel, la société NeuchEole, exclusivement aux mains des communes membres, est à même de détenir des pourcentages importants des parcs en développe­ment. En complément des travaux pour les entreprises locales et des retombées fiscales, les collectivités publiques s’assurent une maîtrise des parcs et des retombées financières supplémentaires.
Les éoliennes utilisent des matériaux polluants Les matières premières des éoliennes ne sont pas rares, sont recyclables à 98% et le reste peut être incinéré. Les éoliennes sont principalement composées d’acier et de béton. Tous les matériaux utilisés sont recyclables, hormis les pales qui sont constituées de fibres de verre et doivent être incinérées. Il est également à noter qu’une minorité des modèles d’éoliennes fonctionnent avec des aimants permanents et que ceux-ci utilisent parfois du néodyme, un matériau aussi utilisé dans les disques durs, les vélos électriques ou les voitures hybrides. Les modèles prévus sur sol neuchâtelois n’en contiennent pas.
Les éoliennes provoquent des massacres d’oiseaux et de chauves-sourisIl est vrai que certains parcs éoliens qui ont été mal planifiés peuvent avoir un impact négatif sur la faune, particulièrement sur les oiseaux et les chauves-souris. Il s’agit par exemple des parcs de première génération, comportant un grand nombre d’éoliennes de taille moyenne ou de parcs situés sur des couloirs migratoires majeurs. Cependant, ces impacts peuvent être :

évités : en sélectionnant les emplacements des éoliennes après avoir réalisé des études d’impact sur l’environnement et en renonçant aux emplacements sensibles (couloirs migratoires majeurs, sites fréquentés par les chauves-souris, etc.)
diminués : en planifiant l’arrêt des éoliennes lors d’épisodes sensibles (forte migration, activité intense des chauves-souris). Cela est possible sans que la production soit fortement affectée (perte d’environ 5%).
compensées : en recréant des habitats favorables aux espèces en dehors des parcs.
Il ne faut pas oublier que les baies vitrées ou les chats sont bien plus meurtriers pour les oiseaux que
les éoliennes !
On ferait mieux d’installer des plus petites éoliennesPour compenser la production d’une grande éolienne de 190m, il faut 70’000 éoliennes de 1,5 kW. Pour produire la quantité d’énergie éolienne prévue, il faudrait 700’000 petites éoliennes (de 10-20,), soit une tous les 32 mètres sur toute la surface du canton (716km2).
Ski de fond: L’existence du Centre nordique est menacée par la planification éolienne prévueLe site du Crêt Meuron cristallise les craintes de certains fondeurs. Pourtant des séances et une reconnaissance sur site du tracé des pistes avec les éoliennes ont été menées avec l’association neuchâteloise de ski de fond et le responsable du Centre Nordique.

Des systèmes de détection du givre et de dégivrage sont prévus. Grâce à eux, l’éolienne est arrêtée et chauffée en cas de risque. Le seul risque est une chute de givre depuis l’éolienne.
Une distance de 150 mètres parfois mentionnée, par exemple au Mont Crosin. Cette distance est valable pour un parc sans mesures de dégivrage où il existe un risque d’éjection de la glace. Des tests d’efficacité des systèmes de dégivrage ont été réalisé sur le Gutsch et à Saint Brais et ont démontré leur efficacité, il ne reste plus qu’un risque de chute de glace (et non de projection). Ce risque existe aussi avec les lignes à haute tension.